Mon cheminement vers le métier de socio-esthéticienne


qui suis-je ?

Je suis Silvia Van Berkel, socio-esthéticienne diplômée, praticienne de massages bien-être et fondatrice de Chrysalide Mieux-Être.

Depuis janvier 2021, j’interviens au sein de structures médicales, sociales et médico-sociales de la Saône et Loire (71), du Rhône (69) et de l’Ain (01) pour proposer mes services de socio-esthéticienne.

Intimement convaincue que le corps et l’esprit sont liés, j’accompagne les personnes que je rencontre vers le chemin de l’acceptation, notamment grâce au travail sur l’image de soi par le biais des soins socio-esthétiques… mais pas que ! Je suis également formée au conseil en image. 

Dans un souci d’amélioration constante de la prise en charge des personnes que je reçois en soins, je ne cesse d’enrichir mes connaissances sur les plans théorique et pratique. 

Aujourd’hui, de nombreuses structures m’ont déjà fait confiance pour dispenser des soins individuels et/ou des ateliers collectifs.  Psychiatrie, handicap, violences sexuelles, grande précarité… Mon champ d’intervention est vaste, à la hauteur de mon engagement pour ce métier. 

 


une enfance et une adolescence tournées vers les autres

Petite fille plutôt réservée, j’observe le monde avec une grande attention et n’en rate pas une miette. Grande sensible facilement touchée par les émotions des enfants qui m’entourent, je ressens très rapidement le besoin de prendre soin des autres. 


« Plus tard, je serai coiffeuse ou photographe », un bon moyen selon moi de valoriser le potentiel des gens, et de révéler ce qu’ils ont en eux. Les métiers en lien avec la petite enfance me font également de l’œil. Si je suis encore indécise, une chose est certaine, je suis animée par une volonté forte : celle de guider, d’accompagner, de donner confiance et de faire le bien autour de moi.


Intéressée par les activités artistiques en tout genre, c’est au début de mon adolescence que je découvre l’art du maquillage et surtout… ses pouvoirs ! À l’aide de mes crayons et de mes fards, je m’amuse avec mon image. À la manière d’un peintre avec sa toile, je découvre chaque jour sur mon visage de nouvelles possibilités. 

Au lycée, c’est naturellement que je me dirige vers un baccalauréat littéraire, une manière pour moi de continuer à explorer les domaines artistiques et linguistiques (je suis trilingue depuis ma naissance). Une fois le précieux sésame en poche, je fais mon entrée en fac de sociologie et c’est à ce moment là que la révélation a lieu ! A chaque soirée étudiante, je suis celle que mes amis réquisitionnent pour réaliser leurs maquillages (soirée à thème, carnaval, mise en beauté … ) avant de sortir. Je prends un immense plaisir à les aider à gagner confiance en eux, à souligner ce qui est beau chez chacun. 

Moi qui ai toujours aimé prendre soin, j’ai enfin trouvé une direction à donner à mon projet : je serai maquilleuse professionnelle !

 


une formation solide en esthétique

Afin de mettre toutes les chances de mon côté pour intégrer le milieu très sélectif du maquillage professionnel, je décide dans un premier temps de m’inscrire en CAP esthétique. Me former à l’esthétique traditionnelle me semble être une première porte d’entrée vers le métier de mes rêves.

Une fois lancée et diplômée, je poursuis avec un Brevet Professionnel. Au cours de ces deux années d’alternance, malgré une passion dévorante pour l’univers de la beauté et du soin, j’évolue dans un monde auquel je n’appartiens pas : celui du chiffre, de la pression et du rendement. Je réalise des soins à la chaîne et me fais violence pour faire gonfler le panier moyen. Malheureuse, je suis tout simplement frustrée de ne pas pouvoir échanger plus avec les clients. Le constat est sans appel : il manque une dimension humaine à ma pratique.

J’en suis d’ailleurs convaincue lorsque j’accueille en cabine des personnes malades ou touchées par le handicap. Les séances avec elles ont du sens : j’y vois l’occasion d’affiner mon projet initial.


À cette époque, je partage mes ressentis et questionnements avec une collègue. Elle me dit qu’il existe une discipline qui répond à ce besoin qui m’anime : la socio-esthétique. Elle m’explique qu’il s’agit d’une spécialisation du métier d’esthéticienne et que l’objectif est d’accompagner les personnes fragilisées (par la maladie, les accidents de vie ou encore la vieillesse), grâce à des soins esthétiques adaptés aux pathologies et aux particularités de chacun. Ses mots résonnent en moi, cette fois-ci c’est une évidence !

Mon BP en poche, j’envoie immédiatement un dossier de candidature pour postuler dans une école de socio-esthétique. J’ai proposé un projet qui me tient à coeur, je croise les doigts et espère être sélectionnée …

 

une volonté de devenir
socio-esthéticienne

En janvier 2020, j’intègre le CODES (COurs D’ESthétique à option humanitaire et sociale). Pionnière dans le domaine de la socio-esthétique, cette école créée au sein même du CHRU de Tours représente pour moi l’aboutissement d’un projet de longue date, même si je n’avais pas su mettre les mots dessus auparavant.

 

La formation est encadrée par des médecins, psychologues, psychiatres et professionnels du soin et du social. Mon tout premier stage, en région parisienne, me transporte complètement : addictologie, handicap ou encore milieu carcéral … Chacune de mes interventions me nourrit et me donne envie d’avancer vers ce métier. Je peux dire haut et fort que j’ai enfin trouvé ma place et ma vocation !

Si l’arrivée d’un certain virus bouscule un peu mes plans, je profite de ce temps qui nous est imposé pour réfléchir à mon avenir de socio-esthéticienne. Je me forme au maximum, à distance, sur des thématiques comme la psychiatrie des enfants et des adolescents ou encore les soins palliatifs. 

Je réfléchis également à la création de supports en tout genre pour mes interventions, bricole, fabrique, teste … Ma cuisine commence à ressembler à un laboratoire de chimiste lorsque je m’aventure dans l’élaboration de produits cosmétiques faits maison : idéaux pour les ateliers auprès de publics en grande précarité. Je ne manque pas d’idées et je n’ai qu’une hâte, les intégrer aux projets des futurs établissements où j’exercerai !

En fin d’année, j’obtiens le titre de socio-esthéticienne, celui-ci est inscrit au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles). J’ai désormais les cartes en mains et je suis prête à embrasser une carrière qui me ressemble. 


une entreprise à mon image

Fin 2020, après l’obtention de mon diplôme, je pars m’installer en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce nouveau départ rime avec l’arrivée de nouvelles opportunités. Je souhaite exercer en qualité de socio-esthéticienne indépendante, il est temps pour moi de créer mon entreprise : Chrysalide Mieux-Être.


Pourquoi ce nom ? Tout simplement car la chrysalide est le nom donné aux nymphes des papillons. Il s’agit du stade intermédiaire entre la larve et l’adulte. Mon objectif est clair : j’accompagne les nymphes dans leur transition vers un mieux-être, afin qu’elles puissent déployer leurs ailes et montrer ce qu’elles ont de plus beau en elles.

 

Accompagnée de ma valise professionnelle et de mon ordinateur, je frappe à la porte des structures, leur présente mon métier, mes projets de soins et les bienfaits de ma pratique auprès des publics qu’elles accueillent. Si les débuts sont un peu difficiles, ma motivation, elle, est toujours là ! 

Rapidement, je suis sollicitée pour de nombreux projets, tous plus passionnants les uns que les autres, auprès de publics divers et variés. 

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une formation continue pour une prise en charge holistique de la personne

Je suis désormais sur le terrain, et ma soif d’apprendre, associée à mon souhait de m’inscrire dans une perpétuelle démarche de qualité des soins, m’amènent à me former continuellement. Ainsi je réalise et obtiens régulièrement des diplômes, certifications et formations qui me permettent de : 

 

– Mettre à jour mes techniques de soin

– Développer de nouveaux outils d’accompagnement

– Garantir une meilleure prise en charge des personnes que j’accompagne

– Comprendre les particularités et les enjeux des publics auprès desquels j’interviens

– Élaborer des protocoles sur mesure

 

UN avenir plein de projets et une carrière de socio-esthéticienne épanouissante

Aujourd’hui, je mesure la chance que j’ai d’exercer un métier en accord avec mes valeurs. Chaque rencontre, chaque histoire, chaque blessure, chaque secret qui me sont confiés font de moi la professionnelle que je suis aujourd’hui : investie et convaincue des bienfaits de ses interventions auprès des personnes en souffrance. 

 

C’est la raison pour laquelle je continue à étudier des projets, portés par des équipes pluridisciplinaires conscientes de l’intérêt de la socio-esthétique dans la prise en charge globale des patients / bénéficiaires. 

 

Mes interventions vous intéressent ? Contactez-moi dès à présent pour me parler de votre projet !

 

 

Mes diplômes et certifications théoriques

Mes formations et certifications pratiques

En savoir plus sur mon parcours professionnel :